L’arthrite entraine toujours la triade bien connue des médecins depuis des siècles : « dolor, rubor, tumor » qui se traduit par douleurs, rougeur (et par extension chaleur) et gonflement. Un autre symptôme essentiel de l’arthrite est la douleur au repos donc souvent nocturne !
Dans la douleur arthrosique, il y a rarement ces symptômes inflammatoires. Et surtout, la douleur est, au contraire, améliorée par le repos et rarement nocturne. Ll’arthrose c’est de l’usure et à cause du manque de cartilage ou de la présence de becs-de-perroquet, l’articulation fait mal quand on s’en sert. A l’inverse de l’arthrite qui fait mal au dérouillage, mais peut s’atténuer lors d’un effort régulier, quand le corps est « chaud ».
La distinction entre arthrose ou arthrite est donc à priori simple à faire. Cependant, une arthrite qui s’installe et dure des mois va finir par abîmer l’articulation et laissera des séquelles d’arthrose. Inversement, une arthrose avancée peut, surtout suite à des efforts excessifs, se compliquer d’une poussée inflammatoire avec rougeur, chaleur et gonflement.
Pour simplifier les choses, la distinction entre arthrose et arthrite se fait au niveau des symptômes et du moment d’apparition de la douleur :
Une arthrite : douleur au dérouillage et au repos avec rougeur et chaleur
Une arthrose : douleur à l’usage et calmée au repos sans rougeur ni chaleur
Maladie du squelette, l’ostéoporose se caractérise par une diminution de la masse de l’os ainsi que par une détérioration de la structure interne du tissu osseux. De ce fait, l’ostéoporose rend les os plus fragiles.
Longtemps anecdotique, l’ostéoporose est devenue un véritable problème sociétal avec l’allongement de la durée de vie. En effet, autour de 65 ans, on estime que près de 40 % des femmes souffrent d’ostéoporose ; après 80 ans, la proportion monte à 70 % !
Et c’est également l’une des caractéristiques de l‘ostéoporose : la maladie est 2 à 3 fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme puisque la ménopause, en provoquant un dérèglement hormonal, nuit au processus de remodelage osseux et favorise donc l’apparition de troubles ostéoporotiques.
L'équilibre du remodelage osseux est piloté par différents facteurs endogènes dont les hormones sexuelles, et en particulier les œstrogènes, d’où une prédominance de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées.
Si l’ostéoporose est un trouble naturellement lié à l’âge, on sait aujourd’hui qu’il existe des prédispositions génétiques à cette maladie des os.
En outre, de nombreux facteurs épigénétiques peuvent favoriser la survenue de la maladie :
la sédentarité: moins il est soumis à des contraintes, plus le squelette s’affaiblit;
les problèmes de poids: qui favorisent les troubles ostéoporotiques ;
la consommation d’alcool, de tabac et de caféine favorise l’ostéoporose, notamment en favorisant l’élimination du calcium dans les urines ;
des carences en vitamines et minéraux.
Comment prévenir l’ostéoporose ?
S’il existe des traitements médicamenteux et des remèdes naturels pour lutter contre l’ostéoporose, la meilleure des armes contre cette maladie des os reste la prévention. Et l’activité physique est la première des actions de prévention. Ensuite, chaque personne étant différente, un bilan naturopathique individualisé sera à établir.